Mot-clé - geo: Antilles

Fil des billets

dimanche 31 août 2014

Haïti : mégaprojet touristique à l'Ile-à-Vache : colère des habitants, et menaces sur le patrimoine archéologique

Ile_Vache_small-Alexrk2-Wik.Common.png L'île-à-Vache est une petite île de 15 km de long GoogleMaps située au sud-ouest de Haïti. Peuplée de 14 000 habitants vivant d'agriculture, de pêche et d'élevage, l'île se partage entre des zones naturelles sauvages, des champs et jardins entretenus à la main ou labourés à l'aide de boeufs, et de très belles plages. Une petite activité touristique s'y est développée, avec deux hôtels assez modestes et quelques bungalows. Cette tranquillité est actuellement menacée par un grand projet touristique "Destination touristique Ile-à-Vache" promu par le Ministère du tourisme haïtien. Ce projet qui se veut "écotouristique" couvrira la totalité de l'île et comprendra 1200 chambres, 2500 villas, un aéroport international, un héliport, une marina, un port, un golf "écologique", des commerces, restaurants, centres de loisirs, clubs et boites de nuits, des cliniques (dont une de soins esthétiques), une "réorientation" de l'agriculture locale, un lycée, un hôpital et des écoles d'hôtellerie, plus un réseau routier pour relier le tout ... et aussi ... un "musée archéologique" retraçant l'histoire de la piraterie, car l'île est connue pour avoir au 17e siècle servi de repère au flibustier Henri Morgan dont deux de ses navires l'Oxford et le Jamaica Merchant ont coulé dans les environs. Quelques commencements de travaux ont déjà été entrepris sans information préalable des habitants : voiries, décapage de la zone de l'aéroport, dragage de la marina. Une partie de la population et en particulier l'association KOPI (Konbit Peyizan Ilavach), dont le vice président a été jeté en prison, s'est fortement mobilisée contre ce projet qui a été initié en excluant les île-à-vachois des décisions et sans leur consentement. La réprobation s'étend actuellement bien au-delà des frontières de Haïti.

Cacoq.jpg L'île est aussi connue dès les années 30 pour ses très nombreux sites archéologiques précolombiens (Rouse 1982, Moore 1982). Son nom taïno "Iabaque" a probablement été ensuite déformé pour donner "île-à-vache". L'occupation de l'île commence à la période précéramique : on retrouve des amas coquilliers dont certains comme Cacoq 2 mesurent plus de 3 m de haut et sont datés jusqu'à 2250 avant J.-C. (Moore 1982, Beauvoir-Dominique 2005). Les explorations et en particulier celles de Olsen en 1933, ont également permis de retrouver de nombreux objets remarquables en pierre décrits dans l'article de Irving Rouse (1982). Des sites néoindiens, livrant de la céramique, dont un en grotte sont également connus. Le potentiel archéologique de cette île peut être qualifié d'exceptionnel et l'on peut fortement redouter qu'il n'en soit aucunement tenu compte lors des travaux de ce gigantesque projet touristique (Labossière-Thomas, 2014) . Dans cette affaire les grands perdants risquent d'être la population vivant sur place, le milieu naturel et le patrimoine archéologique.

Le projet "Destination touristique Ile-à-Vache" sur le site du ministère du tourisme haïtien

Article de Dady Chery dans Haïti Chery

Article de Marie-Thérèse Labossière-Thomas dans Pikliz.com : Ile-à-Vache : Pirates d’hier et d’aujourd’hui.

Article dans AlterPresse Réseau alternatif haïtien d'information

BEAUVOIR-DOMINIQUE, Rachel, 2005. UNESCO - Puerto Real : défis nationaux et internationaux de l’archéologie haïtienne. Série du patrimoine mondial n°14 : Archéologie de la Caraïbe et Convention du patrimoine mondial (anglais, français, espagnol). p. 179-184. Series UNESCO.

MOORE, Clark, 1982. Investigations of Préceramic Sites on Ile à Vache, Haïti. The Florida Anthropologist. Vol. 35. N° 4. 1982. pp. 186-199. University of Florida Digital Collections

ROUSE, Irving, 1982. The Olsen Collection from Ile à Vache, Haiti. "Florida Anthropologist", Vol. 35, No. 4,1982, pp. 169-185. University of Florida Digital Collections

crédits images :

mardi 19 août 2014

Guadeloupe : parution du Bilan Scientifique Régional 2010

BSR2010.jpg


Le Bilan Scientifique Régional 2010 de la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin est disponible. Cette publication éditée par le Service Régional de l'Archéologie (SRA) de la Direction des Affaires Culturelles de la Guadeloupe (DAC) retrace l'activité archéologique en Guadeloupe durant l'année 2010 à savoir 33 opérations autorisées (fouilles, sondages, prospections, projets de recherche et études de mobilier). Une version pdf sera prochainement mise en ligne. Sous réserve de la disponibilité du stock, une version papier peut être envoyée gratuitement à toute personne dont l'activité touche à l'archéologie dans la Caraïbe (chercheurs, étudiants, bibliothèques, musées, institutions de recherche ou d'enseignement...). Les personnes intéressées peuvent en faire la demande en communiquant leurs coordonnées complètes (adresse postale, email, téléphone) à Elise Cousin (mail) responsable de la documentation au SRA Guadeloupe. Le BSR 2011-2013 est en préparation et paraîtra début 2015.

dimanche 10 août 2014

Liverpool Museums : sculptures des Antilles préhispaniques

liverpool.jpg Le groupe des musées nationaux de Liverpool au Royaume-Uni (National Museums Liverpool) mène, sous la conduite de la Conservatrice Joanna Ostapkowicz, un important programme de recherche relatif aux objets taïnos en bois sculpté et autres matières organiques comme le coton. Plus de 300 objets ont été identifiés dans des musées ou des collections privées et 66 sculptures ont été étudiées dans le cadre de ce projet. L'examen des pièces a porté sur différents aspects : identification de l'essence des bois, techniques de façonnage, datations radiocarbone et modélisation 3D par scanner laser.

Un site internet est dédié à cette recherche : Pre-Hispanic Caribbean sculptural arts project.

Illustration : vignette empruntée au site du projet, représentant une partie du "reliquaire" du Musée Barrois, Bar-le-Duc, France (image combinant photo et maillage tridimensionnel)

dimanche 3 août 2014

Sint Maarten - Saint-Martin : annonce du 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe

aiac_26e.jpg Jay Haviser directeur du SIMARC (St. Maarten Archaeological Center) vient d'annoncer l'organisation du 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe qui se tiendra du 19 au 25 juillet 2015 sur l'île néerlandaise et française de Sint Maarten - Saint Martin. Les sessions du Congrès se dérouleront au Sonesta Maho Beach Resort du côté néerlandais de l'île. Des excursions seront organisées comme la visite de la ville de Phillipsburg et des visites archéologiques en partie française et à Anguilla. Les présentations devront être soumises avant le 30 avril 2015 (résumés) et le 30 mai 2015 (texte pour traducteurs) et doivent être envoyées à Jay Haviser jhaviser@hotmail.com. Un site internet sera bientôt mis en place. Le thème / logo pour le congrès 2015 est formé par la superposition graphique du symbole africain Adrinka "Funtumfunafu Denyamfunafu", terme Akan qui pourrait se traduire par «l'Unité dans la Diversité», ainsi que d'un zemi taïno (trois-pointes). Jay Haviser développera le sens de cette symbolique dans le futur site internet.


Annonce sur le site web de l'Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe (AIAC) et téléchargement direct du pdf

samedi 26 juillet 2014

Porto-Rico : "Datos arqueológicos" : la carte archéologique de Porto-Rico

InstitutCulturePR_stamp.jpeg Le site web de l'Institut de la Culture Portoricaine présente l'organisation de l'archéologie à Porto-Rico et permet d'accéder à la carte archéologique, Datos arqueológicos avec une interface SIG-web, dont la maintenance est assurée par Loderay Bracero-Marrero. L'originalité du système tient au mode de localisation des sites dans des quadrants (cuadrículas) de 2 miles (3,2 km) de côté, sans plus de précision (chaque site archéologique est quelque part dans un quadrant identifié, mais le SIG-web public ne fournit pas plus d'information sur sa localisation précise). Ceci permet donc de préserver une certaine confidentialité sur la localisation précise des sites et répond à un soucis de protection vis à vis du pillage archéologique qui est un problème très aigu à Porto-Rico. La consultation de la carte requiert l'installation du module Silverlight (ou Pipelight sur Linux).

A titre de comparaison, un des outils français équivalent est l'Atlas des patrimoines (exemple : les monuments historiques de Guadeloupe). La mise en ligne de la couche des sites archéologiques est envisagée pour la Guadeloupe.

lundi 21 juillet 2014

ICOM : Liste rouge des objets archéologiques et oeuvres d'art en danger

redlist-logo.jpgLe Conseil International des Musées ICOM soutient la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Cet organisme édite les Listes Rouges d’Urgence conçues pour aider les douaniers, policiers et professionnels du patrimoine à identifier les catégories d’objets culturels qui sont les plus soumises au trafic illicite. Deux pays des Antilles sont concernés : Haïti et la République Dominicaine. L'UNESCO et l'ICOM appellent les acheteurs et les autorités à une vigilance accrue car on assiste de plus à l'apparition récente de sites web frauduleux qui proposent la vente de faux certificats ou de faux "Laissez-passer ICOM-UNESCO".

Source : ICOM : lutte contre le trafic illicite

A lire sur le sujet : Le pillage du patrimoine archéologique de Didier Fontannaz et Laurent Flutsch, aux Editions Favre

République Dominicaine : livre : archéologie du nord-ouest de la République Dominicaine par Jorge Ulluoa Hung

"Reportan 50 nuevos sitios arqueológicos en la línea noroeste de República Dominicana" : est le titre du livre publié par Jorge Ulluoa Hung et édité par l'Institut technologique de Santo-Domingo à la suite à sa thèse soutenue à l'Université de Leiden en 2013 "Arqueología en la Linea Noroeste de La Española. Paisaje, cerámicas e interacciones". Cet ouvrage décrit le paysage et les interactions culturelles des groupes précolombiens qui habitaient les provinces du nord-ouest de la République Dominicaine à partir de l'étude de la céramique, des ossements animaux et de microrestes végétaux.

samedi 19 juillet 2014

Guadeloupe : les anciens récifs holocènes de l'archipel des Saintes

les-saintes.jpg Une récente étude conduite par une équipe de géologues et de géophysiciens (Institut de Physique du Globe de Paris, Laboratoire d'océanographie et du climat-IRD, et Université des Antilles et de la Guyane) a montré que l'archipel des Saintes est entouré par des formations récifales submergées en forme d'anneaux donnant à cet ensemble l'allure d'un atoll. Pas moins de 9 paléorivages formant des marches d'escalier ont été repérés entre le zéro actuel et 40 m de profondeur à partir de données bathymétriques à haute résolution (comme le levé Lidar du Litto3D du SHOM et de l'IGN). Ces encoches littorales traduisent des arrêts momentanés de la remontée post-glaciaire du niveau marin, mouvement auquel se superpose ici un enfoncement progressif du secteur que l'étude estime à 40 cm par millénaire. Pour les archéologues ces données sont très intéressantes car les derniers et moins profonds de ces paléorivages ont pu être des rivages pendant les périodes précolombiennes anciennes (entre 1000 et 4000 ans avant J.-C.), et la présence de vestiges archéologiques sous-marins est donc possible à la condition que les dépôts aient été épargnés par l'érosion côtière au cours de leur submersion.

Source :

LECLERC, F., FEUILLET, N., CABIOCH, G., DEPLUS, C., LEBRUN, J. F., BAZIN, S., BEAUDUCEL, F., BOUDON, G., LEFRIANT, A., DE MIN, L. et MELEZAN, D., 2014. The Holocene drowned reef of Les Saintes plateau as witness of a long-term tectonic subsidence along the Lesser Antilles volcanic arc in Guadeloupe. In : Marine Geology. 1 septembre 2014. Vol. 355, p. 115‑135. DOI 10.1016/j.margeo.2014.05.017.

vignette : carte du plateau des Saintes figurant dans la publication

Nevis : exposition : les fouilles du HMS Solebay naufragé lors de la bataille de Frigate Bay en 1782

Nevis_bellen1758_lg.jpgLa Société de Conservation et d'Histoire de Nevis NHCS organise depuis début juillet 2014 une exposition sur les fouilles sous-marines menées en 2011 par Chris Cartellone de l'Institut of Nautical Archaeology de l'université du Texas. Ce navire faisait partie de l'escadre de 22 bateaux de guerre envoyés par les Anglais pour contrer les Français alliés aux Américains lors de la guerre d'indépendance et qui se préparaient à envahir les îles d'Antigua et de Nevis. Le Solebay s'échoua sur un haut fond pendant la bataille et son capitaine y mit le feu afin que le bateau ne tombe aux mains de l'ennemi. Les recherches de l'Institut of Nautical Archaeology se sont déroulées pendant un mois durant l'été 2011.

Sources :

lundi 14 juillet 2014

Guadeloupe, Sainte-Anne : Exploration archéologique d'une épave datant du XIXe siècle

Epave_SteAnne_2014.jpg Du 20 juin au 15 juillet s'est déroulée prés de Sainte-Anne une opération sous-marine sur une épave. Cette fouille autorisée par le DRASSM a été réalisée par l'Association archéologie Petites Antilles sous la direction de Jean-Sébastien Guibert (projet "Navigation antillaise"). Ce navire transportait un chargement de charbon. Bien que des vérifications restent à faire, l'équipe pense qu'il pourrait s'agir d'un brick anglais appelé le Mary-Ann alors en route pour Trinidad et dont le naufrage est signalé dans la Gazette officielle de la Guadeloupe de juin 1866.

cliché : plongeur réalisant un relevé sur l'épave (AAPA 2014)

dimanche 13 juillet 2014

Haïti : l'UNESCO va expertiser l'épave dont l'explorateur sous-marin Barry Clifford prétend qu'il s'agit de la Santa Maria de Christophe Colomb

Haiti Santa Maria Suite à la demande de Monique Rocourt, ministre de la Culture de Haïti, la directrice de l'UNESCO a annoncé qu'elle enverrait une mission dans les prochains mois afin d'évaluer le patrimoine immergé au large de la ville de Cap-Haïtien et de proposer des solutions de sauvegarde et d'étude. Une épave connue depuis 1978 avait été désignée en mai dernier par l'explorateur sous-marin américain Barry Clifford comme étant celle de la Santa Maria, sur la base de la découverte d'un canon du XVe siècle, qui a d'ailleurs disparu depuis. Plusieurs chercheurs ont exprimé des doutes sur la façon dont est présentée cette affaire, dans un contexte où la médiatisation est utilisée par certains pour mieux attirer les fonds de mécènes ou de fondations. Une autre équipe d'archéologues avance que l'épave se trouve dans le lit de la Grande Rivière du Nord où elle aurait été recouverte de limons, site que la mission de l'UNESCO examinera également.

Sources :

samedi 12 juillet 2014

Porto-Rico : le "Tren Jamaiquino" de la Vaquería Montellano (province de Cayey)

Un groupe d'archéologues de Porto Rico, dirigé par Jacqueline Lopez a récemment découvert un site archéologique important lors d'un projet autoroutier dans la province de Cayey. Il s'agit d'un système de chaudières à sucre disposées en batterie et utilisant un seul foyer, et dénommé "Tren Jamaiquino" par les archéologues qui l'ont étudié la première fois dans la raffinerie cubaine de San Isidro de los Destiladeros près de la ville de Trinidad. Ce dispositif inventé au début du XIXe siècle est reconnu comme particulièrement performant pour les opérations de fabrication du sucre. La récente découverte de Porto-Rico est jugée si importante que le projet autoroutier a été modifié pour permettre la conservation des vestiges.

vendredi 11 juillet 2014

Guadeloupe, Martinique : Jean-Sébastien Guibert nommé maitre de conférences à l'Université des Antilles

Jseb2 Jean-Sébastien Guibert archéologue-historien est nommé maître de conférences à l'Université des Antilles, où il rejoint l'équipe AIHP-GEODE. Jusqu'ici professeur des lycées en Histoire Géographie, mais aussi animateur de l'Association Archéologie Petites Antilles AAPA qui opère essentiellement en archéologie maritime, Jean-Sébastien Guibert a soutenu en mai 2013 un doctorat d'histoire sur un sujet touchant aux naufrages et au transport maritime en Guadeloupe : "Mémoire de mer, océan de papiers - Naufrage, risque et fait maritime à la Guadeloupe (Petites Antilles) fin XVIIe – mi-XIXe siècles". Il continuera bien sûr ses recherches sur l'ensemble des îles antillaises.

jeudi 26 juin 2014

Jamaïque : les Taïnos sont encore vivants !

tainos_jamaica.jpg Le Docteur Erica Neeganagwedgin professeur au "Centre for World Indigenous Knowledge and Research" de l'Université Athabasca au Canada revendique l'identité taïno de certaines populations de Jamaïque. Elle même se considère taïno : elle a vécu son enfance en Jamaïque où elle se nommait alors Erica Dennis, et se souvient que son identité taïno évidente et celle de certains de ses parents étaient alors reniés par la société en particulier à l'école où le professeur enseignait que les Taïnos étaient une population disparue. Erica Neeganagwedgin pense que de nombreux taïnos plus ou moins métissés vivent encore sur la côte sud de la Jamaïque. Elle compte bien oeuvrer pour la reconnaissance de cette identité en Jamaïque et a présenté à la Conférence "Charles Town Maroon" qui s'est tenue du 20 au 24 juin dans la ville de Portland une communication titrée "My Taino Nation: Identity, Indigeneity, Resurgence' and Self-determination".

Source :

"I'm not extinct" dans The Jamaica Gleaner

voir aussi : 6e Conférence de Charles Town sur le thème “Maroons, Indigenous Peoples, and Indigeneity”

lundi 2 juin 2014

Guadeloupe : départ d'Anne-Marie Fourteau, chef du service régional de l'archéologie de la DAC

Madame Anne-Marie Fourteau, ingénieur arrivée en Guadeloupe en 2009 et chef du service régional de l'archéologie depuis août 2010, quitte la DAC Guadeloupe et prendra ses nouvelles fonctions en Bretagne à dater du 1er juin 2014. L'administration fait le nécessaire pour pourvoir ce poste et dans l'attente les 3 archéologues du SRA gèrent les dossiers en cours.

samedi 11 mai 2013

Parution du DAF 107 : "Les gisements précolombiens de la Baie Orientale" - Ile de Saint-Martin

DAF baie orientale Publication monographique de cette fouille préventive conduite en 2000 par Dominique Bonnissent (Inrap) qui a concerné deux sites. Le premier, d'age mésoindien (800 avant J.-C. - 100 après J.-C.) est caractérisé par des aires d'activité préservées de façon exceptionnelle (aires de décoquillage et de cuisson de mollusques, de fabrication de lames de haches, dépôts d'objets, ...). Le deuxième est un campement néoindien récent (740-960 après J.-C.), site spécialisé dans la collecte de coquillage et la fabrication d'outils lithiques, et site satellite du village de la Pointe du Canonnier situé à l'autre extrémité de l’île. Cette publication de 345 pages peut être commandée aux Editions de la Maison des Sciences de l'Homme

vendredi 29 mars 2013

Fouille du quartier des esclaves de l'Habitation Barbotteau à Port-Louis (Guadeloupe)

poteau La Pieta Une fouille préventive préalable à un projet de construction s'est déroulée ce mois de mars à Port-Louis. Une équipe de l'INRAP, dirigée par Nathalie Serrand, a dégagé sur 1,5 ha les vestiges du quartier des esclaves de cette Habitation datant du XVIIIe siècle. Les traces visibles consistent en centaines de trous de poteaux creusés dans le rocher et dessinant le plan des cases où vivaient les esclaves. Sur une partie du site ont également été retrouvés des assises de murs pouvant correspondre à aux installations industrielles de la plantation.

vendredi 22 mars 2013

Actes du colloque "Les patrimoines de la traite négrière et de l'esclavage" La Rochelle 2011

patrimoine_esclavagePublication dans la Revue In Situ des actes du colloque "Les patrimoines de la traite négrière et de l'esclavage"qui s'est tenu à La Rochelle en avril 2011. On y retrouve quelques articles sur les Antilles et un article de P. Courtaud sur le cimetière de l'Anse Sainte-Marguerite

Colloque Les marronnages dans les Guyanes et le bassin caribbéen du XVIIe au XXe siècle - Saint-Laurent du Maroni - novembre 2013

Colloque multidisciplinaire "Marronnages et de leurs productions sociales, culturelles dans les Guyanes et le bassin caribéen du XVIIème au XXème siècle : bilans et perspectives de recherche : Mémoires, patrimoines, identités et histoire" annoncé sur le site du CNRS Esclavages CIRESC

mardi 5 février 2013

XXV Congreso de la Asociación Internacional de Arqueología del Caribe - San Juan - Puerto-Rico : Appel à communications

aiac-pr Le site web de l'AIAC 2013 à Porto Rico est ouvert.

Le Comité organisateur du 25e Congrès de l'Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe (AIAC) invite les chercheurs et le grand public intéressé par l'archéologie dans les Caraïbes, à soumettre des propositions de communications pour le programme de la conférence.

The website AIAC 2013 Puerto Rico is open.

The Organizing Committee of the 25th Congress of the International Association of Caribbean Archaeology (IACA) invites researchers and the general public interested in archeology in the Caribbean to submit proposals for papers for the conference program.

Site Web du 25e Congrès de l'AIAC

- page 2 de 4 -